vendredi 19 décembre 2008
Workshop t·y·p·o, pour quoi faire ?
Le concept de ce Workshop est de - sensibiliser l’œil la main et l’esprit à la forme des lettres — T · Y · P · O.
Il s’agit d’un Workshop et ne pas d’un cours de typographie.
Le mot «Workshop» — traduit en français c’est atelier. Mais dans l’enseignement — artistique ou pas — il y a une différence. L’atelier fait parti de la structure scolaire (atelier de menuiserie p. ex.) et est intégré dans l’hierarchie des projets et du programme. Le WORKSHOP agit de façon pontuelle. Il peut réagir plus facilement sur l’actualité. C’est une ouverture de champs d’expression de l’étudiant à la réalité sociale et culturelle.
Le travail aujourd’hui se fera d’abord sans ordinateur. Il s’agit d’un laboratoire expérimental de recherches manuelles.
Olaf Mühlmann, director artistique en communication visuelle
Lien du Workshop 2007
jeudi 18 décembre 2008
Alexis Behe & Pierre Mathonnat
Bodoni a bon dos.
Au travers de ce travail nous avons voulu rendre hommage à
l'oeuvre de Giambattista Bodoni qui a élevé la typographie à un
art des plus pointus.
Nous voulions donner corps au personnage en jouant avec ses 4
caractères: T,y,P,o.Variant graisses, interlettrages, lettres et
interlignages; pour composer un gris de texte pouvant révéler
les différentes nuances, inscrivant le créateur comme contenant
de la création.
Pour une question d'éthique nous avons travaillé lettre par
lettre, sans utilisation de logiciel composant automatiquement
l'image. (Giambattista le mérite bien.)
Nous apprécions l'idée qu'une lettre est avant tout une image,
qui, déplacée de son objectif premier peut devenir une trame et
donc un outil de dessin. c'est une mise en abime, un retour à
l'origine de la lettre: le dessin.
Au travers de ce travail nous avons voulu rendre hommage à
l'oeuvre de Giambattista Bodoni qui a élevé la typographie à un
art des plus pointus.
Nous voulions donner corps au personnage en jouant avec ses 4
caractères: T,y,P,o.Variant graisses, interlettrages, lettres et
interlignages; pour composer un gris de texte pouvant révéler
les différentes nuances, inscrivant le créateur comme contenant
de la création.
Pour une question d'éthique nous avons travaillé lettre par
lettre, sans utilisation de logiciel composant automatiquement
l'image. (Giambattista le mérite bien.)
Nous apprécions l'idée qu'une lettre est avant tout une image,
qui, déplacée de son objectif premier peut devenir une trame et
donc un outil de dessin. c'est une mise en abime, un retour à
l'origine de la lettre: le dessin.
vendredi 12 décembre 2008
Christelle Joly
Le premier travail de répétition de la lettre nous a proposé de jouer avec sa forme en laissant de côté la lisibilité du signe.
Le recadrage de mes lettres t, y, p et o choisies et leur association ont orienté mon projet sur cette frontière entre lisibilité et ilisible, entre la forme et le sens. Le signe obtenu se rapproche plus d’une tâche d’encre que d’un mot et devient une forme mouvante, modulable. Il ne délivre plus de sens, mais crée, par ses déformations, une sorte d’ alphabet de formes.
Le recadrage de mes lettres t, y, p et o choisies et leur association ont orienté mon projet sur cette frontière entre lisibilité et ilisible, entre la forme et le sens. Le signe obtenu se rapproche plus d’une tâche d’encre que d’un mot et devient une forme mouvante, modulable. Il ne délivre plus de sens, mais crée, par ses déformations, une sorte d’ alphabet de formes.
jeudi 11 décembre 2008
Etudiant
La démarche:
Il s'agit simplement de resserrer le lien entre la capitale et la bas de casse et ainsi mieux comprendre le passage entre la forme de l'une et de l'autre. Le final présente des lettres hybrides des deux en trois dimensions et la capitale par une simple inclinaison se transforme en bas de casse.
Il s'agit simplement de resserrer le lien entre la capitale et la bas de casse et ainsi mieux comprendre le passage entre la forme de l'une et de l'autre. Le final présente des lettres hybrides des deux en trois dimensions et la capitale par une simple inclinaison se transforme en bas de casse.
lundi 8 décembre 2008
Anne-Charlotte Pascal
La première image est un test au lavis qui m’a évoqué des formes organiques, et je me suis demandé quel élément du corps humain je pourrais utiliser pour former des lettres. Les cheveux m’ont paru un bon matériau, permettant de véritablement « dessiner » les caractères.
J’ai commencé par utiliser les cheveux d’une perruque que j’ai mis en forme et fait flotter dans de l’eau, pour que l’on retrouve un aspect aérien et léger. Le résultat est assez brut, et fait penser à un amas un peu sauvage.
J’ai ensuite décidé d’utiliser mes propres cheveux, que j’ai placés dans un scanner (images 04 et 05). Cela donne des formes déstructurées très énergiques, rappelant des coups de pinceau.
Mes deux propositions les plus abouties (06 et 07) essaient de retrouver des formes de lettres plus précises, tout en gardant l’élégance et l’énergie des lignes apportées par les cheveux.
J’ai commencé par utiliser les cheveux d’une perruque que j’ai mis en forme et fait flotter dans de l’eau, pour que l’on retrouve un aspect aérien et léger. Le résultat est assez brut, et fait penser à un amas un peu sauvage.
J’ai ensuite décidé d’utiliser mes propres cheveux, que j’ai placés dans un scanner (images 04 et 05). Cela donne des formes déstructurées très énergiques, rappelant des coups de pinceau.
Mes deux propositions les plus abouties (06 et 07) essaient de retrouver des formes de lettres plus précises, tout en gardant l’élégance et l’énergie des lignes apportées par les cheveux.
dimanche 7 décembre 2008
Sophie Cure
DES AIGUILLES ET DES OMBRES.
Des premières recherches plastiques papier sur la lettre 0 m'ont conduites à travailler la typographie avec du fil.
Le fil est un matériau souple et imprévisible, qui ne propose que des courbes si on ne le guide pas.
D'abord, la lettre se construit par accumulation d'un fil fin. La graisse de la lettre dépend de la quantité de fil employée.
J'ai ensuite guidé le fil avec des aiguilles.
Dans un premier temps, les aiguilles s'adaptent aux lettres, elles sont plantées de manière à dessiner la typographie.
Dans un second temps, ce sont lettres qui s'adaptent aux aiguilles. J'ai construit la typographie à l'aide d'une grille d'aiguilles plantées verticalement et espacées régulièrement.
Un fil épais s'enroule autour des aiguilles, en prenant en compte la hauteur de l'aiguille. La hauteur de l'aiguille et l'épaisseur du fil permettent de donner une sensation de volume, que l'on visualise en regardant le mot typo dans un plan non frontal.
J'ai découvert au hasard des recherches que les aiguilles peuvent être un matériau intéressant en elles-mêmes.
La lumière en frappant les aiguilles produit des ombres. J'ai construit la typographie en utilisant les aiguilles et leurs projections.
Selon le nombre de sources de lumières, on peut avoir une ou plusieurs projections - la lettre Y ci-dessous est formée par une aiguille et ses 2 projections -.
Je me suis attachée pour l'instant à réaliser une typographie avec deux aiguilles par lettre et une source de lumière.
D'abord, j'ai placé les aiguilles intuitivement, selon la direction de la lumière. La typographie se déconstruit si on modifie cette direction.
Puis j'ai de nouveau structurer la construction par une grille d'aiguilles espacées régulièrement. La typographie est ainsi formée par deux aiguilles en colonne, et leurs projections, leurs images.
Le paramètre position de l'aiguille est fixé, on peut jouer avec l'inclinaison de l'aiguille et la direction de la source de lumière pour créer les lettres.
Cette typographie n'existe que par l'ombre ; c'est un binôme : l'aiguille et son ombre.
Les lettres deviennent un code énigmatique, qui n'est révélée que par la lumière.
Des premières recherches plastiques papier sur la lettre 0 m'ont conduites à travailler la typographie avec du fil.
Le fil est un matériau souple et imprévisible, qui ne propose que des courbes si on ne le guide pas.
D'abord, la lettre se construit par accumulation d'un fil fin. La graisse de la lettre dépend de la quantité de fil employée.
J'ai ensuite guidé le fil avec des aiguilles.
Dans un premier temps, les aiguilles s'adaptent aux lettres, elles sont plantées de manière à dessiner la typographie.
Dans un second temps, ce sont lettres qui s'adaptent aux aiguilles. J'ai construit la typographie à l'aide d'une grille d'aiguilles plantées verticalement et espacées régulièrement.
Un fil épais s'enroule autour des aiguilles, en prenant en compte la hauteur de l'aiguille. La hauteur de l'aiguille et l'épaisseur du fil permettent de donner une sensation de volume, que l'on visualise en regardant le mot typo dans un plan non frontal.
J'ai découvert au hasard des recherches que les aiguilles peuvent être un matériau intéressant en elles-mêmes.
La lumière en frappant les aiguilles produit des ombres. J'ai construit la typographie en utilisant les aiguilles et leurs projections.
Selon le nombre de sources de lumières, on peut avoir une ou plusieurs projections - la lettre Y ci-dessous est formée par une aiguille et ses 2 projections -.
Je me suis attachée pour l'instant à réaliser une typographie avec deux aiguilles par lettre et une source de lumière.
D'abord, j'ai placé les aiguilles intuitivement, selon la direction de la lumière. La typographie se déconstruit si on modifie cette direction.
Puis j'ai de nouveau structurer la construction par une grille d'aiguilles espacées régulièrement. La typographie est ainsi formée par deux aiguilles en colonne, et leurs projections, leurs images.
Le paramètre position de l'aiguille est fixé, on peut jouer avec l'inclinaison de l'aiguille et la direction de la source de lumière pour créer les lettres.
Cette typographie n'existe que par l'ombre ; c'est un binôme : l'aiguille et son ombre.
Les lettres deviennent un code énigmatique, qui n'est révélée que par la lumière.
samedi 6 décembre 2008
Pauline Crenn
Recherche 1
je me suis intéressé aux formes se dégageant des espaces des lettres qui formaient des pleins et des vides, soit par les yeux, soit par l'interlettrage. Par exemple une suite de "M" formaient des "T" en défonce.
Recherches 2, 3, 4
Je me suis intéressée ici à des essais de lisibilité avec des trames, qui semblaient rappeler le jeu de plein et de vide de ma première recherche.
Recherches 5, 6, 7, 8
Il s'agit ici de recherches avec trame pouvant amener à une lisibilité du mot typo. La transparence était pour moi un prolongement de ce que j'avais observé via le vide et le plein de ma première expérimentation.
Recherches 9, 10, 11, 12, 13, 14
J'ai ici approfondie le jeu avec la transparence mis en avant dans mes recherches précédentes. Grâce au papier transparent et flexible, le mot TYPO a pu être mis en relief et ainsi ajouté des reflet au jeu de transparence. La prise de vue et d'éclairage m'ont ensuite permis d'obtenir une lisibilité plus ou moins nette du mot. Les déclinaisons m'ont ensuite permis d'explorer les possibilités de cette prise de vue, via différentes retouches.
je me suis intéressé aux formes se dégageant des espaces des lettres qui formaient des pleins et des vides, soit par les yeux, soit par l'interlettrage. Par exemple une suite de "M" formaient des "T" en défonce.
Recherches 2, 3, 4
Je me suis intéressée ici à des essais de lisibilité avec des trames, qui semblaient rappeler le jeu de plein et de vide de ma première recherche.
Recherches 5, 6, 7, 8
Il s'agit ici de recherches avec trame pouvant amener à une lisibilité du mot typo. La transparence était pour moi un prolongement de ce que j'avais observé via le vide et le plein de ma première expérimentation.
Recherches 9, 10, 11, 12, 13, 14
J'ai ici approfondie le jeu avec la transparence mis en avant dans mes recherches précédentes. Grâce au papier transparent et flexible, le mot TYPO a pu être mis en relief et ainsi ajouté des reflet au jeu de transparence. La prise de vue et d'éclairage m'ont ensuite permis d'obtenir une lisibilité plus ou moins nette du mot. Les déclinaisons m'ont ensuite permis d'explorer les possibilités de cette prise de vue, via différentes retouches.
Cléa Manzoni-Lucht
Voici mon pdf de mes travaux finalisés avec un court texte explicatif.
(Ne prenez pas en compte les anciens éléments que j'avais mis sur le blog avant...)
(Ne prenez pas en compte les anciens éléments que j'avais mis sur le blog avant...)
vendredi 5 décembre 2008
Yoann Pigny & Cléa Manzoni
En partant de l'exercice du dessin de lettre dans un format A4 plié en 32 espaces (visuel a venir demain pour cause d'absence de scanner!), j'ai extrait les 4 lettres T-Y-P-O en les reformant par l'assemblage aléatoire des morceaux de la page.
On obtient ainsi une lettre lisible mais torturé dans son architecture. La mise en volume à permit de rendre ce fait bien particulier visible.
Les volumes peuvent ainsi vivre dans l'espace et permettent des jeux de composition inédit (qui reste à appronfondir)
Cléa Manzoni m'as aidé quant à la réalisation des volumes. Elle fait donc partie du processus.
Ce mail suit celui envoyé hier soir.
Comme promis, deux visuels montrant la genèse de mon projet typo, le premier visuel est issu des exercices fait en cour, le deuxième montre le choix des lettres pour l'extrudation finale.
On obtient ainsi une lettre lisible mais torturé dans son architecture. La mise en volume à permit de rendre ce fait bien particulier visible.
Les volumes peuvent ainsi vivre dans l'espace et permettent des jeux de composition inédit (qui reste à appronfondir)
Cléa Manzoni m'as aidé quant à la réalisation des volumes. Elle fait donc partie du processus.
Ce mail suit celui envoyé hier soir.
Comme promis, deux visuels montrant la genèse de mon projet typo, le premier visuel est issu des exercices fait en cour, le deuxième montre le choix des lettres pour l'extrudation finale.
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